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Paths to a Legacy Ch.03 -Fr-

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44thwindsword's avatar
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Chapitre 03 : « First Steps to a Legacy »

A mon réveil, j’eu la surprise de poser mon regard sur la silhouette floue d’un chien gris. Je fronçai les sourcils puis il ne me fallut qu’une seconde et une vision un peu moins troublée pour reconnaitre mon sauveur de la matinée.
« - Bill ?
- Alors comme ça, tu me fais jouer à la roulette venommienne  avec toi ?
- Arrête, je n’aurais pas demandé ça à un autre pilote !
- Flatteur !
- Alors, qu’est-ce que tu fais là ?
- Mon escadron se réapprovisionne, on va aussi analyser les enregistrements de surveillance de la station au moment de l’attaque de ton appareil au débriefing.
- Je vois…
- Mais bon, en passant, je suis aussi venu pour prendre de tes nouvelles. Ca va ?
- Mouais, normal quoi. J’ai juste failli me faire congeler en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
- Laisse-moi te donner un conseil. Je côtois la mort de près à cause de mon boulot alors quand tu la croises et qu’elle ne fait que te tirer son chapeau, fais juste de même et reprends ton chemin.
- Je vais essayer, merci.

Nous continuâmes à discuter un temps avant qu’un message par mon interphone me demande de rejoindre le hangar que j’avais quitté il y a quelques heures. En traversant mon appartement, nous pûmes apprécier la lueur bleutée que Corneria faisait s’étendre autours de la planète. « Bah dis donc, t’as quand même un sacré transport privé toi ! » Et quand j’y repensais, oui, c’était comme si le contenu de cette mallette ne pouvait pas sortir d’une forteresse pour ne pas risquer de se « perdre ». Le Positron retournera surement sur l’orbite fortunienne peu de temps après mon départ… Une fois de plus, il me suffit d’effleurer le précieux colis que j’avais déposé dans le coin cuisine, sous le plan de travail pour que son élégante poignée se reforme. Sa texture était toujours aussi agréable à serrer, le poids toujours aussi bien réparti. Nous arrivâmes au hangar pour tomber nez à nez avec le Sgt. LENS.
« - On prend les mêmes et on recommence apparemment !
- Il semblerait, oui.
- Re-bienvenue à bord, Lt.
- Merci. » Puis, en référence à notre boutade de la veille, j’ajoutai « Le lutin va livrer son joujou… »
Il saisit de suite l’allusion et rigola un bon coup avant de grimper dans le cockpit d’un chasseur spatial. Pendant un temps, il me sembla bizarre de ne pas me trouver en face de l’LHC d’hier. Et puis :
« - Un instant LENS. Vous n’espérez pas me faire monter là-dedans tout de même ?
- Et pourquoi ça, Lt. ? Cet appareil est un biplace. C’est fait pour.
- Mais… Mais je ne suis jamais monté dans un chasseur spatial, moi !
- Il faut une première fois à tout… Allez, montez !»
Je me résolu à grimper sur l’échelle d’appontage puis à l’installer dans l’habitacle arrière après avoir précautionneusement calé ma mallette sous le siège. C’était plus confortable que je le pensais. Soudain, l’idée de me retrouver à nouveau séparé du vide spatial que par une mince cloison me heurta :
« - Je ne suis pas censé être équipé pour le vol spatial ?
- Les chasseurs de génération IV l’exigent, oui. Mais ce n’est pas le cas pour ce genre d’appareil. Vous ne risquez rien dans ce cockpit Lt. »
Le réglage des divers instruments se fit calmement. De temps à autre, LENS me demander de pianoter quelque chose sur un clavier ou de lire une mesure sur un écran pour faire avancer le check-up plus vite. Enfin, nous fûmes prêts à décoller. L’autorisation de vol nous fut donnée, LENS écrasa sa manette de gaz en m’adressant un puissant « Accrochez-vous Lt. ! » et je me fis carrément écraser au fond de mon siège par la poussée d’accélération du chasseur. J’avais rarement voyagé, ne serait-ce qu’un aussi court instant à cette vitesse et le simple fait de regarder le hangar se distordre par la verrière me donna le tournis. Fort heureusement, le chasseur atteint bien vite le bout du pont de décollage et la vue de l’espace, plus statique me permis de souffler un bon coup. « Ha ha ! Décidément, j’adore ce boulot ! » LENS semblait dans son élément, à virevolter dans un chasseur aussi agile. Le trajet pour atteindre Corneria fut relativement court. Au fur et à mesure que l’on s’éloignait, je pouvais de moins en moins distinguer le Positron, changeant de cap, en position pour retourner autours de Fortuna continuer nos projets habituels. Enfin… Leurs projets… Je me sentis un peu mis à l’écart tout d’un coup, comme abandonné. Une fois de plus, j’avais l’impression de quitter un endroit important, comme cela avait été le cas à notre départ de Katina. Brusquement, l’éclat planétaire cornerien augmenta. Nous étions en train d’entrer dans son atmosphère. Les compensateurs inertiels du chasseur étaient de loin de meilleur qualité que ceux du LHC de la veille car la descente se fit sans trop de turbulences. Alors que nous sortions d’un nuage, deux chasseurs de l’armée cornerienne se mirent en formation avec le notre, légèrement en retrait.
« - Red-36 Squadra Leader pour appareil Non-Identifié, nous avons une autorisation de transit pour ce créneau horaire. Veuillez nous transmettre votre identifiant.
- Va falloir réviser vos protocoles de scan IFF, les gars !
- LENS ?
- Nan mais je rêve ? DEARIN ! T’es toujours autant un bleu !
- Et toi, depuis quand t’es un pilote de chasse ?
- Relis ton log d’autorisation de transit, je fais du convoyage, là… »
Leur discussion était loin d’être passionnante pour moi, tout au plus un embrouillamini de termes techniques et d’amabilités.
« - Excusez moi messieurs, pourrais-t-on revenir à l’essentiel un instant ?
- Vous avez raison Lt. Je m’emporte pour un rien… Une fenêtre d’identification devrait apparaitre sur votre écran principal. Entrez votre pass habituel, niveau de sécurité 4 ou plus. »
Effectivement, un formulaire apparu. J’eus à faire un certain effort pour restituer avec exactitude un pass de sécurité 4, étant donné que ce n’était pas un niveau que j’étais amené à utiliser souvent. L’interface valida ma saisie et au bout de quelques secondes, la fenêtre vira au vert.
« C’est bon, vous pouvez passer ! Bonne fin de voyage… Lieutenant LEISEREÏEV. » Et aussitôt, les deux chasseurs décrochèrent de notre trajectoire, nous laissant seul à une centaine de kilomètre de notre base. « Mais quelle bande de Kékes ceux là ! Ils n’ont pas changé d’un poil depuis l’Académie de pilotes. » Le chasseur continua à filer pendant quelques minutes avant d’atteindre la base qui servait d’annexe cornerienne au Positron. LENS fit atterrir l’appareil et sauta de son siège dès l’ouverture de la verrière. « Alors, ce n’était pas si terrible Lt. ! » J’étais trop occupé à dégager ma mallette qui s’était bizarrement encastré dans un mur de câbles sous mon siège pour lui répondre. Et puis, je serais surement passé pour un petit con si je lui avais avoué que ça m’avait bien amusé…
L’espace aérien  était assez encombré, chose rare dans la grande baie de décollage du Positron, ou même à notre base de Fortuna ; LENS eu donc à dégager rapidement la piste. Alors qu’un technicien faisait le plein de son chasseur, il eut juste le temps de me souhaiter bonne chance pour ma mission. Je le remerciai chaleureusement, j’éprouvai juste un léger désarroi lorsqu’il me fouetta les jambes avec sa queue de lévrier, encore une fois ! En me retournant, je tombai nez à nez avec une tête connue, celle d’un éminent collègue, le Professeur Higgins STONER. Il m’avait enseigné mes premières notions de mécanique durant ma folle jeunesse scolaire. Plus tard, ce petit félin avait été muté à la tête du département de Balistique de l’Académie Militaire de Katina où j’avais commencé à étudier plus sérieusement. Par conséquent, je lui devais une bonne partie de mon savoir, et plus encore de mes méthodes de recherche.
« - Bienvenue à la Base « Deika », Max.
- Merci Professeur. » Malgré le fait que nos relations de travail aient dépassé le stade prof/élève, je ne m’étais jamais résolu à l’appeler autrement que par son titre de Professeur, ce qu’il ne se retenait pas de me demander de corriger à chaque fois que nécessaire.
« - Higgins voyons, nous n’en sommes plus là depuis bien longtemps.
- Vous vous faites souvent tutoyer par des morts ?
- Je ne m’arrête pas à ce genre d’artifices administratifs. »
Eh oui, c’est aussi de lui que je tiens ma fâcheuse tendance à créer de fort longs groupes nominaux… Le Professeur STONER avait autant de traits sur le visage que de printemps vécus dans sa vie, et c’est avec une de ses habituelles bouilles de grand-père qu’il choisit de ne pas insister cette fois encore et me demanda de le suivre.
« - C’est avec vous que je vais travailler sur mon projet ?
- Quel projet ?
- Ah, vous n’êtes pas…
- On m’a juste dit que tu venais, j’ai pensé qu’il serait sympathique de se retrouver autours d’un café, tu ne trouves pas ?
- Si, bien sur ! Je pensais juste qu’on vous avait mis au courant.
- Tu travailles toujours pour FURAYNIR ?
- Oui.
- Alors c’est normal, il ne m’apprécie pas assez pour oublier ses niveaux de sécurité et ses procédures avec moi. » Maintenant qu’il le disait, j’avais des flashs où je voyais les deux vieux scientifiques parler sans entrain ni amitié, que ce soit dans le ton ou le regard.
« - Et toi mon grand, peux tu ?
- Eh bien… Disons que même lui n’a pas pu trouver de lettre assez loin dans l’alphabet pour avoir le juste niveau, désolé Professeur. » Il parut un peu déçu, mais de mémoire, il n’avait jamais eu à travailler sur des projets militaires, sa notion de secret autours de ses recherches ne devait donc pas dépasser la simple peur du plagiat entre collègues. Nous continuâmes à avancer jusqu’au mess commun. C’était une grande pièce blanche remplie de tables et de chaises. Des écrans diffusant diverses informations étaient suspendus sur les colonnes quadrillant l’espace. Il était quasiment vide, ce qui aux dires du Professeur STONER était habituel à cette heure là. « Tiens, ça me fait penser que l’heure tourne toujours plus vite que prévu… Je dois y aller. On partagera un café une autre fois, Max. » Après lui avoir dit que je resterais surement un certain temps à la base et qu’on aurait l’occasion de se revoir, il tourna les talons et disparu dans les couloirs. En me retournant, je vis une masse châtain sur une table isolée. Deux oreilles de chats pointaient de chaque côté. Leur forme et leur couleur me renseignèrent immédiatement sur l’identité de leur propriétaire. J’approchai ma bouche de l’une des excroissances auditive et y murmura un léger « Encore en train de pioncer, Ayna ? » La susnommée sursauta soudainement, frôlant mon menton d’assez près pour faire sauter mes lunettes au passage. « E… Excusez moi, Docteur, je faisais juste une… » Son visage arriva en face du mien. Grâce à mon abondante masse de kératine, mes lunettes n’étaient pas tombées au sol, elles n’avaient fait que venir s’emmêler dedans. La jeune chate mit un certain temps à me reconnaitre, immobile.
« - Max, c’est toi ?
- Et non ton chef de service, en effet… » En lui disant ça, je remis mes lunettes en place sur mon museau.
« - Je suis désolé, Max !
- Ce n’est rien, y’a pas de mal. » Elle était toute rouge, mais au vu de sa chevelure ébouriffée et de son regard encore vague,  j’aurais tout aussi bien pu penser que c’était juste parce que je l’avais tiré de sa sieste.
« - Toujours aussi surchargée à ce que je vois…
- M’en parle pas, ça va faire presque deux jours que je n’ai pas pu me poser un instant !
- Y’aurait-il une épidémie dans cette base ?
- Aucune idée, mais j’attends après demain avec impatience, j’aurai enfin un congé. »
Ayna est une connaissance que je me suis faite ici même, à Deika. C’est une étudiante en médecine, intégrée à l’internat hospitalier de la base. On a tous les deux intégré le cursus militaire d’études supérieures à un jeune âge et au gré de nos rencontres fortuites dans la base, nous sommes devenus de bons amis. Elle a toujours eu un caractère à deux vitesses, un peu comme moi, tantôt chaleureuse avec ses relations, ou à l’inverse réservée et distante avec les inconnus. Je me souviendrai toujours de la première fois que l’on s’est croisé après l’annonce publique de ma « disparition ». La bobine qu’elle m’avait tirée à l’époque a été mémorable ! Enfin bref, nous aimons bien partager quelques moments ensembles quand nous en avons l’occasion, chose rare depuis mon affectation sur le Positron.
« - Et sinon, quoid’neuf docteur ? (Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours imaginé cette phrase dans un dessin animé…)
- Du boulot, des études, du boulot… et ah oui : des études ! Et toi ?
- La même chose, à peu près, mais je devrais t’éliminer si je t’en disais plus.
- Compte là-dessus ouais ! »
On continua à discuter de tout et de rien pendant un moment. C’est étrange, même à l’époque où l’on s’est rencontré, je n’ai jamais pu déceler nos cinq années d’écart, entre elle et moi. Peut-être étions-nous juste les deux plus jeunes étudiants de la base qui se faisaient leur petit bac à sable… Soudain, Ayna jeta un coup d’œil à sa montre et sursauta, renversant son café au passage !
« - Et merde ! KIROL va encore me tuer !
- Oh, désolé. Je t’ai mis en retard ?
- Disons que le retard que j’aurais eu si on n’avait pas discuté aussi longtemps serait resté dans la fourchette de l’acceptable.
- Je ne te retiens pas plus longtemps alors, je vais m’occuper de ton gobelet.
- C’est vrai ? Merci Max. »
Elle se leva, et en tentant de remettre de l’ordre dans ses cheveux, elle se tourna vers moi et ajouta « J’la trouve vachement cool ta mallette, faudra me dire où tu l’as acheté ! » avant de quitter la pièce au pas de course. Cela me fit doucement sourire, d’une part parce que ce genre de caisse ne risquait pas de se trouver dans le commerce, mais aussi parce sa manière d’être n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois. Toujours maladroite et tête en l’air pendant son service sous la menace perpétuelle des railleries de son chef, le redoutable Dr. KIROL et pourtant si détendue et posée dès qu’elle quitte sa blouse. Dans les deux cas, ses petits excès de comportement, à la limite de la caricature parfois la rendaient aussi attachante qu’un personnage de série télé.
Avant de partir moi aussi vers mon labo, je finis mon café, épongeai ce qui restait de celui d’Ayna sur la table et repris ma mallette. Le trajet fut assez long, à cause de la distance séparant le mess de mon bureau, mais aussi de la surpopulation circulant dans les couloirs. J’eus à m’excuser de nombreux chocs entre les genoux de mes collègues et mon précieux colis ou à attendre la fin du passage d’un groupe avant de pouvoir traverser une allée. Après une bonne demi-heure de marche, j’atteignis enfin le grand hangar du département de Balistique de la base. Pour des raisons évidentes de sécurité, il avait été placé à bonne distance, le bâtiment le plus proche se trouvait à au moins cinq cents mètres. Cela ne nous a jamais empêché de mener des expériences qui auraient pu engloutir la base entière. Un douloureux picotement parcouru mon bras droit à la seule pensée de ce qui aurait pu arriver lors d’un périlleux essai quelques années plus tôt, du temps où je travaillais pour le Pr. Andross. Mon transpondeur personnel vibra dans ma poche, m’indiquant que je pouvais rentrer dans le bâtiment. L’ambiance à l’intérieure était… vide. Comme je l’avais fait remarquer à Bill lors de notre dernière rencontre, la Balistique n’avait pas beaucoup d’avenir sur Corneria. Très peu de chercheurs s’engageaient encore dans cette voie, laissant donc les derniers passionnés dans le domaine un très grand espace de travail. La dernière fois que je suis passé au labo principal, nous étions au total moins d’une cinquantaine. Cela ne nous empêchait pas de continuer nos recherches, et d’être sur le point de développer un nouveau process qui pourrait relancer notre budget…

Mon bureau était placé au fond du hangar principal, dans une coursive transversale qui longeait l’enceinte. Il était assez spacieux depuis que mon voisin avait quitté notre département et que la cloison avait été retirée. Comme pour la porte d’entrée, c’est mon transpondeur qui déverrouilla la porte. Automatiquement, mon ordinateur de bureau s’alluma. Un message m’afficha qu’il s’était correctement synchronisé à mon terminal sur le Positron comme je l’avais demandé avant de partir. Le grand logo du 83th SIDE apparu donc en arrière-plan ainsi qu’une poignée d’icônes et de raccourcis. Ce n’était pas très professionnel, mais la première chose que je fis fut de me connecter au Lylanet pour consulter ma messagerie en ligne. Pas grand-chose à part de la pub sur ma boite personnelle, en revanche, ma boite de travail contenait un message de Bill et un du Capitaine FURAYNIR. L’un comme l’autre, ils me demandaient si j’étais bien arrivé, de bien faire attention et patati et patata… Mais l’e-mail de FURAYNIR était assez insistant sur ce point. Il m’indiqua que l’analyse des enregistrements de l’attaque avaient révélé que l’ennemi avait eu une parfaite connaissance de notre plan de vol étant donné la précision de leurs manœuvres ! A plusieurs reprises, il me pria de rester le plus discret possible et de ne faire confiance qu’aux bonnes personnes. Cela me rappela la conversation que j’avais eue avec Bill juste avant l’attaque. Qu’est-ce qu’ils avaient tous à me faire passer pour un agent secret comme ça ?
Quoiqu’il en soit, je fermai ma fenêtre de navigation pour ouvrir mon logiciel de gestion de projet.  J’eus à entrer le nom de code, le niveau de sécurité, l’heure de commencement, les premières entrée du log. Puis je sorti le cristal de données de ma poche et commença à y télécharger son contenu. Et là, une grande séance de lecture commença. Tout d’abord, les analyses archéologiques préliminaires. Rien de bien passionnant à part une vague description de la mallette qui reposait à mes pieds et de la salle dans laquelle elle avait été trouvé, pas beaucoup plus intéressant… En revanche, les rapports concernant les précédentes études d’artéfacts Cornerus étaient eux captivant ! J’appris qu’il y en avait eu près d’une dizaine, dont la moitié sur de supposées armes. Chose étonnante, je lus que le Capitaine FURAYNIR qui en avait mené une certaine proportion, mais qu’aucun de ses essais ne s’était terminé par un succès. La partie pratique de ces rapports pour moi concernait les dispositifs de sécurité des conteneurs Cornerus. Ils étaient présentés comme pas loin d’inviolables et équipé de telle manière qu’une intrusion dans ce dernier détruise son contenu. Ainsi, les seuls restes de ces expériences se résumaient à quelques morceaux de carcasses calcinées de fusils à l’allure bizarre. Rien de bien concret en tout cas. Le boulot risquait d’être fort ardu à commencer donc. Je reposai ma tête sur le dossier de mon siège, ferma les yeux et inspira un bon coup. Un passage au scanneur risquait de s’imposer pour essayer d’en apprendre un peu plus sur l’intérieur de cette maudite mallette, ne serait-ce que pour avoir un aperçu de son contenu. Soudain, l’interphone intégré à mon P.Comp se mit à biper. Quelqu’un avait sonné à la porte du hangar. Une série de crépitement se fit entendre et je ne pus distinguer que le mot « Hannigan », tellement déformé par les parasites que j’aurais pu croire que c’était le synthétiseur vocal de mon ordinateur qui l’avait prononcé ! Ah oui, c’est vrai que je devais rencontrer le Shadamar peu après mon arrivée. J’activai le micro posé sur mon bureau et dit « Le bureau au fond où y’a de la lumière. » en espérant que ce HANNIGAN reçoive un message plus compréhensible que moi. Je ne l’attendais pas avec beaucoup d’impatience. Shadamar ou pas, c’était un Spec. Ops. Dieu seul sait ce que ses petits collègues lui ont sorti de leurs dossiers secret à mon sujet… Enfin bref, je continuai à lire en l’attendant. Ce que je lus dans l’intervalle fut assez utile pour me donner quelques pistes. Selon les extrapolations des différents auteurs du rapport, il faudrait trouver quelqu’un de compatible avec l’hypothétique système d’identification Cornerus. Je me rappelai alors des dires de FURAYNIR. Selon lui, les Shadamars étaient génétiquement plus proches des Cornerus que nous. Cette supposition n’était toute fois pas encore vérifier, mais j’imagine que je pourrais en avoir le cœur net une fois que celui qui venait arrive dans cette pièce. Soudain, j’entendis quelqu’un toquer à la porte. Je me levai de ma chaise en lui disant d’entrer. C’est alors que le panneau de métal coulissa et que malgré l’obscurité du couloir, je pus enfin découvrir sa silhouette !


Chapitre 03 : First Steps to a Legacy FIN
En cours, Pathes to Legacy, Chapitre 04 : « Hannigan »
--// Notice for English Readers: The translation of this chapter has already begun, but you'll have to be a little more patient... ;) \\--


Nous y voila, le Chapitre 03 est terminé!
En temps d'écriture, c'est celui des trois qui m'en a pris le moins à écrire, mais j'ai été tellement débordé de boulot avec ma rentrée à l'ECE que pour vous, cela n'a pas fait de différences! XD

Dans ce chapitre, Max part sur la base cornerienne du 83th SIDE. En chemin, il croisera quelques connaissances dont un nouveau personnage, Ayna BERENBY. Ce personnage a été crée pour l'amie de la petite soeur d'un pote, et il se trouve que c'est une amie aussi... ;)
A noter aussi l'apparition du deuxième personnage capital de l'histoire! :P

Si ça vous intéresse, je peux mettre en ligne sa fiche perso.

Voila voila, je vais essayer de me reconcentrer un peu sur la fin du chapitre 02 de The Lost Blade ainsi que sur la tonne de dessin que j'ai à finir. Cela risque d'être dur avec la somme de travail que j'ai en perspective... ^^'


Copyrights:
The Lost Blade / Pathes to Legacy
Ayna BERENBY
Et comme d'habitude:
Tout nom de personnage, lieu, évènement, technologie etc autre que ceux déjà sous copyrights de Nintendo pour la série Starfox.
--> Psygonis (2007).
Comments2
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CrazyJul's avatar
Pour l'instant, je ne commente que le dessin de Virgy qui est pas mal du tout.
Toutes les proportions sont bonnes, sauf peut-être son oreille gauche que je trouve trop en avant vu la position de la tête :)